
Les opioïdes demeurent incontournables dans la gestion de la douleur, notamment chronique. Mais leur usage prolongé peut entraîner deux phénomènes indésirables : accoutumance et hypersensibilité. Des chercheurs montpelliérains, en collaboration avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), ont exploré une piste novatrice pour minimiser ces risques.
**Une voie d’espoir**
L’équipe de recherche a identifié une nouvelle cible thérapeutique : l’autotaxine. En inhibant cette enzyme, ils ont observé une réduction de la tolérance et de l’hypersensibilité aux opioïdes chez des modèles animaux. Ces résultats prometteurs ouvrent une nouvelle voie de traitement pour sécuriser la prise en charge de la douleur chronique à l’aide d’opioïdes.
**Un impact positif**
« Cette découverte pourrait avoir un impact majeur sur la vie des patients souffrant de douleurs chroniques », déclare le Dr Damien Gachet, auteur principal de l’étude. En effet, une prise en charge plus sûre des opioïdes permettrait de réduire les risques de dépendance et d’améliorer la qualité de vie des personnes concernées.
**Perspectives**
Les chercheurs poursuivront leurs travaux avec la société Biodol Therapeutics pour développer de nouveaux traitements ciblant l’autotaxine. L’objectif est de proposer une approche thérapeutique plus sûre et plus efficace pour la gestion de la douleur à long terme.
Mots-clés : opioïdes, douleur chronique, tolérance, hypersensibilité, autotaxine
