L’Afrique centrale, nid de la transmission animale du virus de la variole du singe

L'Afrique centrale, nid de la transmission animale du virus de la variole du singe

La République démocratique du Congo (RDC) est en première ligne dans la lutte contre les épidémies de variole du singe, également connu sous le nom de mpox. Une étude récente a révélé que la diversité génétique du virus dans cette région est mal connue.

**Des découvertes inédites**

Grâce au projet AFROSCREEN et PANAFPOX, des scientifiques de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) en RDC, de l’IRD et de l’Inserm ont mené une étude inédite sur la diversité génétique du mpox en RDC. Ils ont également déterminé le mode de transmission prédominant du virus.

**Transmission zoonotique prédominante**

L’étude révèle que la transmission zoonotique, c’est-à-dire le passage du virus des animaux à l’homme, est le mode de transmission prédominant en RDC. Les chercheurs attribuent cette prédominance au contact étroit des populations avec les animaux sauvages porteurs du virus.

**Diversité génétique limitée**

Malgré l’activité épidémique récurrente, l’étude montre que la diversité génétique du virus mpox en RDC est limitée. Cela suggère une transmission relativement récente à partir d’un réservoir animal local.

**Importance de la surveillance**

Ces résultats soulignent l’importance d’une surveillance étroite du mpox en Afrique centrale, en particulier dans les zones où la transmission zoonotique est prévalente. La surveillance permettra de détecter précocement les flambées épidémiques et de mettre en œuvre des mesures de contrôle efficaces.

**Perspectives**

La compréhension des modes de transmission et de la diversité génétique du mpox est cruciale pour développer des stratégies de prévention et de traitement efficaces. Les travaux futurs se concentreront sur l’identification des réservoirs animaux du virus et sur l’élaboration de vaccins ciblant les souches spécifiques circulant en RDC.

Mots-clés : variole du singe, mpox, transmission zoonotique, République démocratique du Congo, surveillance épidémiologique

Retour en haut