
**Introduction**
Le Nirsévimab, un anticorps monoclonal contre le virus respiratoire syncytial (VRS), a suscité des inquiétudes quant à l’apparition de mutations de résistance. Cependant, une étude récente fournit des résultats rassurants, montrant que ces mutations restent rares chez le VRS.
**Efficacité et utilisation du Nirsévimab**
Le Nirsévimab, autorisé depuis septembre 2023 en France, offre une protection aux nouveau-nés et aux nourrissons contre les bronchiolites causées par le VRS. Sa large diffusion soulève des questions sur l’émergence potentielle de mutations de résistance, un phénomène inquiétant dans la lutte contre les infections virales.
**Étude POLYRES : des résultats encourageants**
L’étude POLYRES, la plus grande étude de surveillance prospective de la sensibilité au Nirsévimab à ce jour, a récemment publié ses conclusions. Les chercheurs ont analysé des échantillons de VRS provenant de patients traités par Nirsévimab et ont constaté que les mutations de résistance étaient extrêmement rares.
**« Ces résultats suggèrent que le Nirsévimab reste très efficace contre le VRS, même après une utilisation généralisée », déclare le Dr Jean-Christophe Desenclos, principal auteur de l’étude.**
**Perspectives**
Les résultats de l’étude POLYRES démontrent la robustesse du Nirsévimab contre les mutations de résistance. Cependant, une surveillance continue est essentielle pour détecter toute mutation potentielle émergente. Les recherches en cours visent à développer des stratégies de lutte contre ces mutations, garantissant ainsi l’efficacité continue du Nirsévimab.
**Conclusion**
Alors que le Nirsévimab continue d’être largement utilisé, les données de l’étude POLYRES rassurent sur son efficacité contre le VRS. Les mutations de résistance restent rares et la surveillance continue assurera la protection des jeunes patients contre les infections dangereuses.
Mots-clés : Nirsévimab, VRS, Bronchiolite, Résistance aux antiviraux, Anticorps monoclonaux
