Biomarqueurs en transplantation rénale : une nouvelle avancée

Biomarqueurs en transplantation rénale : une nouvelle avancée

Les chercheurs de l’université Paris Cité et de l’AP-HP ont réalisé une avancée significative dans l’évaluation des biomarqueurs non invasifs pour le suivi des rejets en transplantation rénale.

Sous la houlette du professeur Alexandre Loupy, les équipes ont étudié l’utilisation de biomarqueurs urinaires et sanguins pour détecter précocement les signes de rejet. Ils ont démontré que ces marqueurs étaient fiables pour prédire le risque de rejet chez les patients transplantés.

**Une technique non invasive**

Les biomarqueurs non invasifs sont des molécules présentes dans l’urine ou le sang qui peuvent fournir des informations sur l’état de l’organe transplanté. Contrairement à la biopsie rénale, qui est une procédure invasive nécessitant une anesthésie, l’évaluation des biomarqueurs peut être effectuée plus fréquemment et facilement.

**Des résultats prometteurs**

L’étude a porté sur 92 patients transplantés rénaux suivis pendant plus d’un an. Les chercheurs ont identifié un panel de 10 biomarqueurs qui étaient associés à un risque accru de rejet. En utilisant ce panel, ils ont pu prédire le rejet avec une précision de 80 %.

« Ces résultats sont très encourageants« , a déclaré le professeur Loupy. « Ils suggèrent que l’évaluation des biomarqueurs non invasifs pourrait devenir un outil précieux pour le suivi des patients transplantés rénaux et la prévention des rejets« .

**Des perspectives**

Les chercheurs espèrent désormais valider ces résultats dans une étude de plus grande envergure. Ils travaillent également à l’identification de nouveaux biomarqueurs qui pourraient améliorer encore la précision du diagnostic de rejet.

« Notre objectif est de développer un test non invasif qui permettrait de dépister précocement les rejets et de guider les interventions thérapeutiques« , a conclu le professeur Loupy.

Cette avancée pourrait améliorer considérablement la prise en charge des patients transplantés rénaux et réduire le risque de perte de greffon.

**Mots-clés : **biomarqueurs, transplantation rénale, rejet, diagnostic, suivi

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