

Le CNRS et l’Inserm lancent un programme ambitieux pour percer les secrets du choix de destin cellulaire et de ses dérapages.
Le code génétique décrypté
Chaque cellule de notre organisme, au nombre de 35 000 milliards, est issue d’une seule cellule initiale qui s’est multipliée. Mais comment ces cellules choisissent-elles leur destin spécifique ? Le programme « Cellules 2030 » vise à décoder les mécanismes qui régissent ces décisions cellulaires cruciales.
Un voyage épigénétique
Le choix de destin ne repose pas uniquement sur le code génétique statique. Des signaux épigénétiques, tels que la méthylation de l’ADN, peuvent modifier l’activité des gènes, influençant le parcours des cellules. Ces modifications sont essentielles pour le développement embryonnaire et l’adaptation de l’organisme aux environnements changeants.
Dérapages cellulaires : le cancer
Les erreurs dans le choix de destin cellulaire peuvent avoir des conséquences dramatiques. Le cancer, par exemple, survient lorsque les cellules perdent leur contrôle de croissance et envahissent les tissus sains. Comprendre les mécanismes de déréglementation cellulaire est crucial pour développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
« Ce programme nous permettra de mieux comprendre les processus biologiques fondamentaux et de fournir des outils puissants pour lutter contre les maladies« , explique Agnès Ullmann, directrice générale adjointe Écosystèmes et partenariats du CNRS.
Perspectives et applications
Les résultats de « Cellules 2030 » pourraient révolutionner la recherche et les traitements médicaux. Ils contribueront à la compréhension des maladies dégénératives, des troubles immunitaires et du vieillissement. Ils ouvriront également la voie à de nouvelles approches de thérapie cellulaire et de médecine régénérative.
Mots-clés : Cellules, Destin cellulaire, Épigénétique, Cancer, Thérapie cellulaire
