
Au sein du Parlement européen, une nouvelle offensive a été lancée pour faire avancer le dossier du mécanisme transfrontalier européen. Les députés appellent le Conseil à prendre des mesures urgentes afin d’entamer des négociations avec le Parlement.
Un bras de fer politique
Ce mécanisme, destiné à faciliter la coopération judiciaire et policière entre les pays de l’UE, connaît des entraves politiques depuis plusieurs années. Le Parlement a adopté son position en 2018, mais le Conseil bloque depuis toute avancée.
Les forces en présence
« Il est temps de mettre fin à cette impasse », a déclaré Sandro Gozi, député européen au nom du groupe Renew. « Ce mécanisme est crucial pour lutter contre la criminalité transfrontalière, le terrorisme et la corruption. »
Le Conseil, de son côté, avance des arguments techniques et juridiques pour justifier son opposition. Une bataille institutionnelle qui pourrait ralentir considérablement la mise en œuvre de cet outil essentiel pour la sécurité de l’Europe.
Un impact concret
Selon les experts, le mécanisme transfrontalier européen permettrait une coopération accrue entre les autorités judiciaires et policières européennes. Il faciliterait le partage d’informations, la mise en œuvre des mandats d’arrêt et l’extradition des criminels.
« Ce blocage a un impact direct sur la capacité de nos forces de l’ordre à lutter contre la criminalité organisée », a souligné un responsable de la Commission européenne.
L’avenir en suspens
L’issue de cette bataille politique reste incertaine. Le Parlement dispose d’un pouvoir de veto sur la proposition du Conseil, mais celui-ci peut également rejeter la position du Parlement. Les négociations s’annoncent donc ardues.
Si un accord n’est pas trouvé, la mise en œuvre du mécanisme transfrontalier européen sera retardée, au détriment de la sécurité des citoyens européens.
Mots-clés : mécanisme transfrontalier européen, Parlement européen, Conseil, coopération judiciaire et policière, criminalité transfrontalière
