


Les infections fongiques résistantes aux médicaments antifongiques sont en recrudescence. La raison ? L’utilisation généralisée de ces traitements, tant en agriculture qu’en santé humaine et animale.
**Des mécanismes de résistance communs**
Les champignons et les bactéries partagent des mécanismes de résistance similaires. Ils peuvent par exemple :
– Activer des pompes d’efflux qui expulsent les médicaments de la cellule
– Modifier leurs cibles pour rendre les médicaments inefficaces
– Produire des enzymes qui dégradent les antibiotiques ou les antifongiques
**Un problème d’utilisation excessive**
L’utilisation excessive d’antibiotiques et d’antifongiques dans l’agriculture contribue à la propagation de la résistance. Les agents pathogènes sont exposés à ces médicaments à des doses sublétales, ce qui leur donne le temps de développer de nouvelles formes de résistance.
**Des conséquences préoccupantes**
La résistance aux antifongiques est un problème majeur, car elle rend difficile le traitement des infections fongiques. « Les conséquences peuvent être graves, notamment pour les personnes immunodéprimées », prévient le Dr Marie Dubois, infectiologue.
**Vers une gestion responsable**
Pour lutter contre la résistance, il est essentiel de gérer les antifongiques de manière responsable :
– Prescrire judicieusement ces médicaments en évitant les utilisations inutiles
– Suivre les traitements jusqu’au bout pour éviter la ré-émergence d’agents pathogènes résistants
– Réduire l’utilisation d’antifongiques dans l’agriculture
**Perspectives d’avenir**
La recherche explore de nouvelles stratégies pour lutter contre la résistance aux antifongiques, notamment :
– Le développement de nouveaux médicaments
– L’optimisation des traitements existants
– L’amélioration des techniques de diagnostic pour identifier rapidement les infections résistantes
**Mots-clés :** résistance aux antibiotiques, résistance aux antifongiques, infections fongiques, utilisation excessive, gestion responsable
