
Les autorités géorgiennes poursuivent leur dérive antidémocratique, suscitant l’inquiétude de l’Union européenne.
Constat alarmant
« Nous constatons avec inquiétude que les autorités géorgiennes prennent des mesures qui s’éloignent davantage des normes démocratiques », ont déclaré la Haute Représentante et Vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas, et la Commissaire à l’élargissement, Marta Kos.
Recul des droits et libertés
L’UE dénonce notamment des atteintes à la liberté des médias, des restrictions à la société civile et l’emprisonnement de prisonniers politiques. En 2024, le journaliste d’opposition Giorgi Gabunia a été condamné à trois ans de prison pour avoir critiqué le gouvernement. Le gouvernement a également dissous plusieurs organisations non gouvernementales.
Erosion de l’État de droit
« Ces actions sapent l’État de droit, qui est essentiel pour une société démocratique », ont déclaré les responsables européens. L’indépendance du pouvoir judiciaire est menacée par les pressions exercées sur les magistrats.
Alerte sur une crise institutionnelle
La Commission européenne estime que la situation en Géorgie se rapproche d’une crise institutionnelle. « Le respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de l’État de droit est une condition préalable à toute coopération avec l’UE », ont-ils averti.
Perspectives sombres
« Nous appelons les autorités géorgiennes à inverser ces mesures liberticides et à restaurer la confiance dans leurs institutions démocratiques », ont conclu Kallas et Kos. L’UE s’est déclarée prête à soutenir un dialogue politique constructif, mais a averti que ses relations avec la Géorgie pourraient être affectées si le gouvernement ne changeait pas de cap.
Mots-clés : Géorgie, Union européenne, démocratie, État de droit, droits de l’homme
