Mesure des pertes d’eau vue de l’espace

Mesure des pertes d'eau vue de l'espace
Mesure des pertes d'eau vue de l'espace
Mesure des pertes d'eau vue de l'espace

La Station spatiale internationale (ISS) est à l’avant-garde de la recherche scientifique orbitale, et l’un de ses instruments les plus récents, ECOSTRESS, vient de franchir une étape importante. Une étude publiée récemment révèle que les estimations de l’évapotranspiration (le transfert d’eau de la surface de la Terre et des plantes vers l’atmosphère) fournies par ECOSTRESS sont comparables aux valeurs de référence obtenues au sol.

Cette découverte suggère que les mesures spatiales pourraient guider une meilleure gestion de l’eau à grande échelle. Alors que les sécheresses s’aggravent en raison du changement climatique, des informations précises sur la perte d’eau sont essentielles pour préserver cette ressource précieuse.

**Des données précieuses pour une meilleure gestion de l’eau**

L’étude, publiée dans le journal Nature Communications, a comparé les données d’ECOSTRESS à des mesures prises sur le terrain dans des sites agricoles de la Californie centrale. Les résultats ont montré une forte corrélation entre les deux ensembles de données, ce qui indique que les observations spatiales peuvent fournir des estimations précises de l’évapotranspiration.

« Ces résultats ont des implications importantes pour la gestion de l’eau », a déclaré le Dr Joshua Fisher, chercheur principal de l’étude au Jet Propulsion Laboratory de la NASA. « En fournissant des données granulaires et à grande échelle sur les pertes d’eau, ECOSTRESS peut aider les décideurs à identifier les zones à risque de pénurie d’eau et à mettre en œuvre des mesures d’atténuation. »

**Les prochaines étapes : étendre la portée**

L’équipe de recherche prévoit maintenant d’étendre la portée d’ECOSTRESS à d’autres régions du monde, notamment aux zones arides et semi-arides où la gestion de l’eau est cruciale. Ils espèrent également explorer comment les données d’ECOSTRESS peuvent être combinées à d’autres sources d’information, telles que les modèles météorologiques et les données d’observation de la Terre, pour améliorer encore la précision et la portée des estimations de l’évapotranspiration.

Mots-clés : Station spatiale internationale, ECOSTRESS, évapotranspiration, gestion de l’eau, changement climatique

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