

Porté par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), avec le soutien de l’Ifremer et de partenaires de renom, le projet MaHeWa s’attaque au défi urgent des canicules marines en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna.
Menaces grandissantes
Les canicules marines, des épisodes prolongés de températures anormalement élevées dans les océans, constituent une menace croissante pour les écosystèmes marins et les activités humaines côtières. « Ces événements extrêmes peuvent entraîner le blanchissement des coraux, la perte de biodiversité et des impacts économiques considérables pour la pêche et le tourisme », explique le Dr Marie-Hélène Bourel, coordinatrice du projet.
Comprendre et s’adapter
L’objectif de MaHeWa est d’améliorer la compréhension des risques liés aux canicules marines et de soutenir les efforts d’adaptation dans ces territoires. « Nous allons étudier les tendances historiques, les facteurs d’amplification et les impacts potentiels de ces événements extrêmes », précise le Dr Bourel.
Des recherches innovantes
Le projet utilisera des données satellitaires, des bouées océanographiques et des modèles numériques pour cartographier les zones vulnérables et prévoir l’occurrence et l’intensité des canicules marines. « En combinant ces données avec des observations sur le terrain, nous pourrons développer des outils d’alerte précoce et des stratégies d’adaptation pour les communautés locales », ajoute le Dr Bastien Queste, chercheur à l’Ifremer.
Un impératif pour le futur
En s’attaquant aux canicules marines, MaHeWa vise à protéger les écosystèmes fragiles, à préserver les moyens de subsistance et à assurer la résilience des communautés côtières face aux changements climatiques. « Comprendre et s’adapter à ces événements extrêmes est un impératif pour l’avenir », conclut le Dr Bourel.
Mots-clés : Canicules marines, Climat, IRD, Adaptation, Océans
