
Le Parlement européen a posé une question orale au Conseil de l’UE sur la présence de Cuba sur la « liste des États soutenant le terrorisme », un statut qui entrave gravement les relations économiques et diplomatiques de l’île.
**Une délégation de gauche à l’offensive**
La question a été soumise par un groupe de députés européens de gauche, dont João Oliveira et Danilo Della Valle. Ils estiment que l’inclusion de Cuba sur cette liste est injustifiée et basée sur des accusations non fondées.
**Un appel à la levée des sanctions**
Les députés demandent au Conseil de faire pression sur les États-Unis pour qu’ils retirent Cuba de cette liste, ce qui permettrait d’assouplir les sanctions et d’ouvrir la voie à une coopération accrue entre l’UE et Cuba.
« Cuba ne devrait pas être sur cette liste », a déclaré João Oliveira. « Il est temps de mettre fin à cette injustice et de normaliser les relations entre nos deux régions. »
**Un contexte historique**
Cuba a été placée sur la liste des États soutenant le terrorisme en 1982 par les États-Unis, en raison de son soutien présumé aux guérillas d’Amérique latine. Cependant, les députés affirment que ces accusations datent de plusieurs décennies et qu’elles ne reflètent plus la réalité de Cuba actuelle.
**Un impact économique et diplomatique**
L’inclusion de Cuba sur cette liste a des conséquences importantes sur son économie. Elle rend difficile pour les entreprises étrangères d’investir sur l’île et limite l’accès de Cuba aux fonds internationaux. En outre, elle nuit aux relations diplomatiques de Cuba avec d’autres pays.
**Perspectives**
Le Conseil de l’UE n’a pas encore répondu à la question orale. Cependant, les députés sont déterminés à poursuivre leur action jusqu’à ce que Cuba soit retirée de la liste des États soutenant le terrorisme.
Mots-clés : Cuba, terrorisme, Parlement européen, États-Unis, sanctions
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