La collaboration H.E.S.S. vient de frapper un grand coup dans le domaine de l’astrophysique des hautes énergies. Ses télescopes en Namibie ont détecté des électrons et des positrons cosmiques d’énergies jamais observées auparavant.
**Une énergie inouïe**
Ces particules, accélérées à des niveaux extrêmes, ont été enregistrées avec des énergies dépassant les 10 téraélectronvolts (TeV). Pour illustrer, c’est comme si un minuscule électron était accéléré à l’équivalent de 100 milliards de fois l’énergie d’un proton dans un grand collisionneur de particules.
**Une nouvelle fenêtre sur l’Univers**
Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives sur les sources les plus extrêmes de l’Univers. Selon les scientifiques, ces particules pourraient provenir de sources telles que des supernovas, des trous noirs ou même des jetons cosmiques.
**Une origine encore inconnue**
« Nous ne savons pas encore exactement quelle est la source de ces particules », déclare François Brun, porte-parole de la collaboration H.E.S.S. « Mais leur détection nous donne un aperçu inédit des processus physiques à l’œuvre dans les environnements les plus énergétiques de l’Univers. »
**Un télescope unique**
H.E.S.S. est une collaboration internationale exploitant un réseau de cinq télescopes qui détectent les rayons gamma à haute énergie. Ce télescope est situé dans le désert de Namibie, où l’altitude élevée et l’atmosphère claire offrent des conditions idéales pour l’observation des radiations cosmiques.
**Des implications pour la science**
Cette découverte aura d’importantes implications pour notre compréhension de la physique des particules et de l’évolution de l’Univers. Elle devrait stimuler de nouvelles recherches sur les sources d’énergie cosmique et sur les mécanismes d’accélération des particules.
**Mots-clés :** H.E.S.S., Rayons cosmiques, Électrons, Positrons, Téraélectronvolts