
Lors d’une séance mouvementée, le Parlement européen a adopté jeudi des résolutions condamnant les violations flagrantes des droits humains en Turquie, au Nicaragua et au Nigeria. Ces textes pointent du doigt gouvernements autoritaires et leur répression systématique des libertés fondamentales.
**Turquie : l’ombre de l’Erdoganisme**
La Turquie est dans le viseur pour sa répression post-coup d’État de 2016. « Le gouvernement a licencié plus de 100 000 fonctionnaires, arrêté plus de 150 000 personnes et fermé plus de 150 médias« , dénonce le Parlement. L’UE condamne notamment les détentions arbitraires, la torture et le musellement de la presse.
**Nicaragua : la dictature d’Ortega**
Au Nicaragua, Daniel Ortega est accusé de « crimes contre l’humanité« . Depuis le début des manifestations en 2018, les forces de l’ordre ont tué plus de 300 personnes et arrêté des milliers d’opposants. « Le gouvernement a mené une répression brutale, instrumentalisant les tribunaux et les médias pour écraser la dissidence« , déplore l’UE.
**Nigeria : l’insécurité chronique**
Au Nigeria, les violations des droits humains sont liées à la lutte contre le terrorisme et la criminalité. Le Parlement condamne « les exactions commises par l’armée lors d’opérations anti-insurrectionnelles« , ainsi que les violences interethniques et les enlèvements. Le texte appelle le gouvernement à « protéger les civils et à traduire les coupables en justice« .
**Les perspectives de l’UE**
Ces résolutions envoient un message fort aux gouvernements incriminés. L’UE rappelle son engagement indéfectible en faveur des droits humains et demande « la fin immédiate des violations« . L’institution européenne promet de suivre attentivement la situation et d’envisager des sanctions si nécessaire.
Mots-clés : Droits humains, Turquie, Nicaragua, Nigeria, UE, Violations
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