Dans une première étude du genre au Grand collisionneur de hadrons (LHC), la collaboration CMS a mis à l’épreuve la théorie de la relativité restreinte d’Einstein sur les quarks top.
**La relativité restreinte à la loupe**
La relativité restreinte d’Einstein, avec la mécanique quantique, constitue le fondement du Modèle standard de la physique des particules. Au cœur de cette théorie se trouve la symétrie de Lorentz, selon laquelle les résultats expérimentaux sont indépendants de l’orientation ou de la vitesse de l’expérience.
**Des limites améliorées pour la symétrie de Lorentz**
L’étude de la CMS a utilisé des paires de quarks top, les particules élémentaires les plus massives connues, pour rechercher une violation de la symétrie de Lorentz au LHC. Les résultats, basés sur les données de la deuxième période d’exploitation du LHC, sont conformes à un taux constant, indiquant que la symétrie de Lorentz n’est pas rompue.
**Un tremplin pour de futures études**
Ces résultats ouvrent la voie à de futures recherches sur la violation de la symétrie de Lorentz à l’aide de données sur les quarks top issues de la troisième période d’exploitation du LHC. Ils permettent également d’examiner des processus impliquant d’autres particules lourdes, comme le boson de Higgs et les bosons W et Z.
**Citations clés**
* « Cette étude repousse les limites de notre compréhension de la relativité restreinte, un pilier de la physique moderne. » – Porte-parole de la collaboration CMS
**Données chiffrées**
* Les limites obtenues ont été améliorées d’un facteur 100 par rapport aux recherches précédentes.
**Conclusion**
La vérification de la relativité restreinte sur les quarks top démontre la robustesse de cette théorie fondamentale. Elle ouvre de nouvelles possibilités pour explorer les limites de la physique des particules et rechercher des signes de nouvelles interactions au-delà du Modèle standard.
**Mots-clés :** physique des particules, relativité restreinte, quarks top, LHC, symétrie de Lorentz
