
L’Union européenne s’inquiète vivement des nouvelles restrictions imposées par les États-Unis sur l’exportation de puces d’IA, craignant une entrave majeure au développement de son industrie naissante de l’IA.
Les restrictions, annoncées le mois dernier, visent à entraver les progrès de l’IA chinoise et à renforcer la domination technologique américaine. Cependant, elles ont également semé le trouble dans l’écosystème européen de l’IA, très dépendant des importations de puces américaines.
« Ces restrictions posent un défi important à la résilience économique et à la souveraineté technologique de l’Europe », a déclaré Borys Budka, président de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie du Parlement européen. « Nous devons agir rapidement pour atténuer les conséquences et protéger nos intérêts. »
Les puces d’IA sont essentielles au développement et au déploiement d’applications d’IA, telles que la reconnaissance faciale, les véhicules autonomes et les systèmes de santé intelligents. « L’IA est un moteur clé de l’innovation et de la croissance dans l’économie numérique », a souligné Budka. « Sans accès aux puces les plus avancées, l’Europe risque de prendre du retard sur la scène mondiale. »
Les restrictions américaines ont suscité des inquiétudes quant à la compétitivité de l’industrie européenne de l’IA. « Nous devons investir massivement dans nos propres capacités de fabrication de puces », a déclaré le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton. « Nous ne pouvons pas être dépendants d’acteurs étrangers pour une technologie aussi critique. »
L’UE explore actuellement diverses options pour répondre à l’embargo américain, notamment l’accroissement de la coopération avec des partenaires internationaux et l’accélération du développement de sa propre industrie des semi-conducteurs. « Nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions innovantes qui protègent nos intérêts stratégiques et garantissent un accès équitable à la technologie d’IA », a conclu Budka.
Mots-clés : Intelligence artificielle, puces, embargo, États-Unis, Europe
