D’après une nouvelle étude réalisée par l’observatoire spatial à rayons X Chandra de la NASA et l’XMM-Newton de l’ESA (Agence spatiale européenne), les planètes gravitant autour d’autres étoiles doivent s’attendre à affronter des conditions météorologiques spatiales extrêmes. Les astronomes ont découvert que seules les planètes dotées de gaz à effet de serre dans leur […]
**Atmosphères sensibles aux rayons X**
L’étude a révélé que les rayons X émis par les étoiles de type M, les plus courantes dans notre galaxie, peuvent dépouiller les atmosphères des exoplanètes. Ces rayons à haute énergie ionisent les atomes et les molécules de l’atmosphère, créant un plasma qui peut s’échapper de la planète.
« La dernière chose dont les exoplanètes ont besoin, c’est de perdre leur atmosphère », a déclaré le Dr David Ehrenreich, auteur principal de l’étude. « C’est comme vivre dans une maison sans toit, exposée aux assauts de l’espace. »
**Les gaz à effet de serre à la rescousse**
Heureusement, les gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone et le méthane peuvent jouer un rôle protecteur. En absorbant une partie des rayons X, ils aident à réchauffer l’atmosphère et à réduire les pertes. Plus le niveau de gaz à effet de serre est élevé, plus l’atmosphère est protégée.
**Implications pour la recherche d’exoplanètes**
Ces résultats ont des implications majeures pour la recherche d’exoplanètes habitables. Les atmosphères des exoplanètes candidates doivent être suffisamment épaisses et contenir des niveaux élevés de gaz à effet de serre pour résister aux tempêtes cosmiques extrêmes.
**Conclusion**
Cette étude souligne la nécessité de prendre en compte les effets des rayons X dans la recherche d’exoplanètes habitables. Les futures missions spatiales, telles que le télescope spatial James Webb de la NASA, joueront un rôle crucial dans l’étude des atmosphères des exoplanètes et la détermination de leur capacité à supporter la vie.
Mots-clés : Exoplanètes, Rayons X, Atmosphère, Gaz à effet de serre, Habitabilité