
Les députés européens ont appelé la communauté internationale à boycotter les dirigeants actuels de la Géorgie, accusés d’éroder la démocratie et de réprimer les dissidents.
Boycott international réclamé
Dans une résolution adoptée jeudi, le Parlement européen a déclaré que les autorités autoproclamées « n’ont aucune légitimité » et a appelé les États membres de l’UE et d’autres pays à « suspendre tout contact officiel » avec elles.
Dérive autoritaire
Les députés ont dénoncé la répression croissante de l’opposition, les restrictions à la liberté de la presse et l’affaiblissement de l’indépendance judiciaire en Géorgie. Ils ont accusé le gouvernement de « dériver vers l’autoritarisme » et de « piétiner les valeurs démocratiques. »
« Violation des accords internationaux »
« Ces actions sont une violation flagrante des accords internationaux et de l’État de droit », a déclaré le rapporteur de la commission des affaires étrangères, Andi Cristea. « La communauté internationale doit envoyer un message clair que de tels comportements ne seront pas tolérés. »
Dialogue rompu
Malgré les tentatives de médiation de l’UE, le dialogue entre le gouvernement géorgien et l’opposition est au point mort. Les députés ont appelé à un dialogue « constructif » pour sortir de la crise.
Sanctions envisagées
L’UE pourrait envisager des sanctions contre la Géorgie si la situation ne s’améliore pas, ont prévenu les députés. Ils ont également appelé à une mission d’observation électorale de l’OSCE lors des prochaines élections parlementaires.
Conclusion
Les députés européens ont averti que la situation en Géorgie mettait en péril la stabilité de la région et la crédibilité de l’UE en tant que promoteur des valeurs démocratiques. Ils ont appelé à une action urgente pour faire pression sur les dirigeants géorgiens afin qu’ils respectent les normes internationales et rétablissent la démocratie.
Mots-clés : Géorgie, députés européens, démocratie, répression, boycott
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