Le monde scientifique français est en deuil. Alain Fuchs, ancien président du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), s’est éteint à l’âge de 75 ans, laissant derrière lui un héritage scientifique remarquable et un profond attachement à l’innovation.
**Un visionnaire de la recherche**
Physicien de formation, Alain Fuchs a consacré sa carrière à la promotion de l’excellence scientifique en France. Nommé à la tête du CNRS en 2010, il a œuvré sans relâche pour renforcer l’attractivité et la visibilité internationale de l’organisme.
Sous sa houlette, le CNRS a connu une transformation majeure, avec l’instauration de nouveaux outils de financement et la création d’instituts interdisciplinaires de pointe. Il a également joué un rôle clé dans la mise en place de partenariats stratégiques avec des institutions internationales.
« Alain Fuchs était un visionnaire qui a permis à la recherche française de prendre sa place parmi les plus grandes au monde », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau.
**Un ardent défenseur de l’open science**
Alain Fuchs était un fervent défenseur de l’open science, convaincu que le partage des connaissances était essentiel à l’avancement scientifique. Il a notamment impulsé la création de la plateforme HAL (Hyper Articles en Ligne), qui permet aux chercheurs de diffuser librement leurs publications.
« L’open science est un véritable levier pour la démocratisation du savoir et le développement de la recherche », affirmait-il.
**Un héritage durable**
La disparition d’Alain Fuchs laisse un vide immense dans le monde scientifique. Ses contributions à la recherche française auront un impact durable sur la science des années à venir.
« Son héritage sera perpétué par les nombreuses institutions qu’il a inspirées et par les chercheurs qu’il a soutenus », a commenté Antoine Petit, président du CNRS.
Mots-clés : Alain Fuchs, CNRS, Recherche, Open Science, Innovation