
Le Parlement européen a adopté une résolution jeudi condamnant le régime de Nicolás Maduro au Venezuela. Les députés dénoncent une « tentative illégale » de rester au pouvoir par la force et affirment que le soutien à l’opposition est un « devoir moral ».
**Un régime illégitime**
La résolution, adoptée par la commission des affaires étrangères, déclare que les élections de 2018, qui ont permis à Maduro de rester au pouvoir, ont été « frauduleuses » et « illégitimes ». Les députés soulignent que ces élections ont été rejetées par l’opposition, la communauté internationale et de nombreuses organisations régionales.
« Une tentative illégale »
« Le régime de Maduro est une dictature qui opprime son peuple et bafoue les droits de l’homme », a déclaré le rapporteur de la résolution, Leopoldo López Gil (Renew Europe). « Les élections de 2018 ont été une tentative illégale de rester au pouvoir par la force. Le Parlement européen ne peut pas rester silencieux face à cette violation flagrante de la démocratie. »
Un « devoir moral »
La résolution appelle l’Union européenne (UE) à accroître son soutien à l’opposition vénézuélienne, qui lutte pour la restauration de la démocratie. Les députés affirment que ce soutien est un « devoir moral » face aux souffrances du peuple vénézuélien.
« L’UE doit montrer son soutien à l’opposition et au peuple vénézuélien », a déclaré le président de la commission des affaires étrangères, David McAllister (PPE). « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que la dictature continue de réprimer les voix dissidentes et de priver le peuple de ses droits fondamentaux. »
**Perspectives**
La résolution demande à l’UE de sanctionner les responsables du régime de Maduro, de fournir une aide humanitaire au peuple vénézuélien et de soutenir les efforts de médiation internationale. Les députés exhortent également la communauté internationale à reconnaître le président intérimaire Juan Guaidó, soutenu par l’UE, comme le seul président légitime du Venezuela.
Mots-clés : Venezuela, Maduro, UE, démocratie, droits de l’homme, opposition
