Le terme « pervers narcissique » fait fureur dans notre société, mais que se cache-t-il réellement derrière cette notion ?
Une résistance invisible
Pour le sociologue Marc Joly, auteur de l’ouvrage « Le pervers narcissique : un syndrome social », elle reflète une résistance masculine souterraine face à l’émancipation grandissante des femmes.
« La notion de pervers narcissique permet de remettre en cause la place des femmes dans la société et de perpétuer une certaine domination masculine », analyse-t-il.
Un besoin d’affirmation
Le pervers narcissique serait ainsi un individu cherchant à affirmer son pouvoir et son importance.
« Il a besoin d’être admiré et de se sentir supérieur aux autres », explique Joly. Cette quête de reconnaissance se manifeste par des comportements manipulateurs et égoïstes.
Des relations toxiques
En proie à une profonde insécurité, le pervers narcissique entretient des relations toxiques.
« Il utilise les autres comme des objets pour son propre plaisir », poursuit le sociologue. Ces relations peuvent laisser des traces durables chez les victimes.
Un phénomène répandu
Si le pervers narcissique est souvent associé à des hommes, il peut également concerner des femmes. Selon une étude, 5,2 % des adultes souffriraient de ce trouble.
Un défi pour la société
Les conséquences du syndrome du pervers narcissique peuvent être désastreuses, tant au niveau individuel que collectif. Il est donc essentiel de mieux le comprendre et de lutter contre ses effets néfastes.
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