Les députés contestent l’interdiction des voitures à émissions de CO2 après 2035

Les députés contestent l'interdiction des voitures à émissions de CO2 après 2035

L’UE envisage sérieusement d’interdire la vente de nouvelles voitures à combustion interne à partir de 2035, mais un groupe de députés européens de l’Alliance pour la paix et la liberté n’est pas d’accord. Ils ont déposé une question orale à la Commission européenne pour contester cette mesure.

**Une question cruciale pour l’avenir de l’automobile**

L’interdiction proposée est un élément clé de la stratégie européenne « Fit for 55 », qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030. Cependant, les députés du groupe ESN soutiennent que cette mesure est trop radicale et qu’elle nuira à l’industrie automobile européenne.

**Des inquiétudes pour l’industrie et les consommateurs**

« Cette interdiction brutale étoufferait l’innovation et mettrait en péril des millions d’emplois dans le secteur automobile », a déclaré Christine Anderson, eurodéputée du groupe ESN. « Elle imposerait également un fardeau financier injuste aux consommateurs, qui devraient acheter des véhicules électriques plus chers. »

**Un manque d’alternatives viables ?**

Selon les députés de l’ESN, il n’existe pas encore d’alternatives viables aux véhicules à moteur thermique. Les véhicules électriques sont trop chers, ont une autonomie limitée et l’infrastructure de recharge est insuffisante. « Nous ne pouvons pas forcer les gens à passer à l’électrique tant que les conditions ne seront pas réunies », a déclaré Anja Arndt, une autre eurodéputée du groupe ESN.

**Un besoin de solutions équilibrées**

Les députés de l’ESN appellent la Commission européenne à reconsidérer sa position. Ils demandent une interdiction progressive des voitures à émissions de CO2, associée à des mesures de soutien pour l’innovation et l’infrastructure. « Nous devons trouver des solutions équilibrées qui protègent l’environnement tout en préservant l’industrie automobile européenne », a conclu Marc Jongen, eurodéputé du groupe ESN.

**Perspectives d’avenir**

La Commission européenne doit répondre à la question orale des députés de l’ESN dans les prochaines semaines. L’issue de ce débat aura un impact significatif sur l’avenir de l’industrie automobile européenne et sur la transition vers un transport plus durable.

Mots-clés : UE, voiture électrique, émissions de CO2, interdiction, ESN

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