Le Tribunal de l’Union européenne a confirmé, le 18 décembre 2024, les mesures restrictives imposées à Ilan Shor et Marina Tauber pour leur rôle dans l’organisation de manifestations violentes en Moldavie.
Des sanctions ciblées
Ces sanctions, prises dans le cadre des affaires T-489/23 et T-493/23, visent à geler les avoirs des deux individus et à leur interdire de voyager dans l’Union européenne. Elles font suite à des accusations de déstabilisation du pays lors des manifestations de 2023.
Des preuves accablantes
Le Tribunal a estimé que les preuves présentées par le Conseil de l’Union européenne étaient accablantes et démontraient que Shor et Tauber avaient « mené des actions visant à saper la stabilité et la sécurité de la Moldavie ».
« Ces individus ont délibérément incité à la violence et à la haine, dans le but de saper les institutions démocratiques moldaves », a déclaré le président du Tribunal, Marc van der Woude.
Un avertissement pour les fauteurs de troubles
La confirmation de ces sanctions envoie un message fort aux fauteurs de troubles potentiels. L’Union européenne n’hésitera pas à prendre des mesures contre ceux qui cherchent à déstabiliser des pays démocratiques.
Perspectives
La décision du Tribunal est susceptible d’accroître la pression sur le gouvernement moldave pour qu’il prenne des mesures supplémentaires contre la corruption et les forces antidémocratiques. Elle pourrait également avoir des répercussions sur les élections législatives prévues en 2025, dans lesquelles Shor et Tauber pourraient être empêchés de se présenter.
Mots-clés : Moldavie, Ilan Shor, Marina Tauber, sanctions, Union européenne, déstabilisation
