
Le décret-loi très attendu promulgué le 11 février 2025 par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclenché des ondes de choc politiques. Ce texte vise à restructurer le système de protection sociale et à abolir le mécanisme de « paiements aux prisonniers et aux martyrs ».
Une rupture symbolique
Ce décret représente un tournant majeur, car il supprime un dispositif controversé qui allouait des fonds aux familles des militants palestiniens emprisonnés ou tués par les forces israéliennes. Pour le gouvernement palestinien, cette décision marque une rupture avec une politique considérée comme une entrave à la recherche de la paix avec Israël.
Une modernisation nécessaire
Outre la suppression des « paiements aux prisonniers et aux martyrs », le décret-loi prévoit également une modernisation du système de protection sociale. Il vise à améliorer l’efficacité et la transparence, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables.
Des réactions mitigées
La réaction à ce décret-loi a été mitigée. Les groupes de défense des droits humains saluent la suppression d’un mécanisme qui, selon eux, incitait à la violence. Cependant, certains groupes palestiniens critiquent la perte de revenus pour les familles des militants.
Une nouvelle étape vers l’État palestinien ?
Les observateurs voient dans cette réorganisation du système de protection sociale un pas vers l’établissement d’un État palestinien viable. En alignant sa politique sur les normes internationales, l’Autorité palestinienne démontre sa volonté de responsabilisation et de transparence.
Conclusion et perspectives
Le décret-loi « Abbas » marque un tournant politique significatif pour l’Autorité palestinienne. Il modernise le système de protection sociale, supprime un dispositif controversé et ouvre la voie à de nouvelles discussions sur l’État palestinien. Les mois à venir permettront d’évaluer l’impact de cette décision et son rôle dans le processus de paix en cours.
Mots-clés : Autorité palestinienne, Décret-loi « Abbas », Restructuration sociale, Paiements aux prisonniers et aux martyrs, État palestinien
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