
L’Union européenne s’alarme de récents incidents affectant les infrastructures sous-marines critiques en mer Baltique, attribués à la soi-disant « flotte fantôme » russe, un groupe d’opérations secrètes clandestines.
La menace grandissante
Lors d’un discours devant le Parlement européen, la Commission européenne a alerté sur une série d’attaques ciblant des câbles de communication et des pipelines sous-marins. L’incident le plus récent a eu lieu le 10 janvier 2025, endommageant gravement un câble sous-marin près de l’île de Bornholm.
La main de Moscou
Les soupçons se portent sur la Russie, connue pour ses capacités dans les opérations sous-marines. L’UE accuse la « flotte fantôme » russe d’être responsable de ces sabotages, visant à perturber les communications et les approvisionnements énergétiques européens.
« Ces attaques visent à affaiblir notre infrastructure critique et à semer le chaos dans la région », a déclaré le commissaire européen à la sécurité, Josep Borrell.
Impact économique et sécuritaire
Les sabotages ont des conséquences économiques importantes, affectant les télécommunications, les échanges commerciaux et l’approvisionnement énergétique. Ils posent également un risque sécuritaire majeur, car les infrastructures sous-marines sont essentielles aux opérations militaires et aux communications diplomatiques.
Appel à une réponse européenne
L’UE appelle à une action urgente pour détecter et contrer les activités de la « flotte fantôme ». Elle préconise une coopération renforcée en matière de surveillance, de renseignement et de protection des infrastructures critiques.
« Nous devons unir nos forces pour protéger nos infrastructures vitales et envoyer un message fort à la Russie », a déclaré le président du Parlement européen, Roberta Metsola.
Vers une surveillance accrue
L’UE prévoit d’investir massivement dans les technologies de surveillance sous-marine pour détecter les activités suspectes et prévenir de futures attaques. Des systèmes de sonar avancés et des véhicules sous-marins autonomes seront déployés pour surveiller les zones sensibles.
Collaboration internationale
L’UE n’agit pas seule. Elle travaille en étroite collaboration avec l’OTAN et ses partenaires internationaux, notamment les États-Unis, pour coordonner les efforts de surveillance et de protection des infrastructures sous-marines.
Conclusion
La menace posée par la « flotte fantôme » russe est sérieuse et demande une réponse vigoureuse de l’UE. En renforçant la surveillance, en collaborant au niveau international et en investissant dans la protection des infrastructures critiques, l’Europe peut atténuer les risques et garantir la sécurité de ses infrastructures vitales.
Mots-clés : Sabotage, Russie, Mer Baltique, Flotte fantôme, Infrastructures critiques
