Les universités françaises lancent un cri d’alarme. Le 21 novembre, les présidents d’université ont alerté le ministère de l’Enseignement supérieur sur la situation financière intenable des établissements, exacerbée par les coupes budgétaires non compensées de l’État.
Une mobilisation nationale
Face à cette crise, les universités ont décidé de déclarer le 3 décembre « journée de mobilisation des universités en danger ». L’Observatoire de Paris – PSL et l’Université PSL se joignent à ce mouvement. Des rassemblements et des actions sont prévus dans toute la France pour dénoncer les coupes budgétaires et leurs conséquences sur la recherche, l’enseignement et la vie étudiante.
Des conséquences dramatiques
Les universités soulignent l’impact négatif de ces réductions budgétaires :
– Diminution des effectifs enseignants et chercheurs
– Fermeture de laboratoires et de bibliothèques
– Hausse des frais d’inscription pour les étudiants
« Cette situation est intenable. Les universités sont un pilier de la République, elles méritent un financement à la hauteur de leur mission », a déclaré le président de l’Université de Sorbonne.
Des données alarmantes
Selon un rapport de l’Observatoire de la vie étudiante, les budgets des universités ont diminué de 10 % en cinq ans, tandis que le nombre d’étudiants a augmenté de 20 %. Cette disparité met à rude épreuve les établissements, qui peinent à assurer des conditions d’enseignement décentes.
Des perspectives incertaines
Dans le budget 2025, le gouvernement a prévu une augmentation de 2 % des budgets des universités. Toutefois, cette hausse est jugée insuffisante par les présidents d’université, qui demandent un financement pérenne permettant de rattraper le retard accumulé et de garantir un avenir à l’enseignement supérieur français.
Mots-clés : Budget, Universités, Financement, Mobilisation, Enseignement