
L’Union européenne connaît une nouvelle crise politique, alors que la Commission européenne est accusée de boycotter la Présidence hongroise du Conseil. Une question orale a été déposée au Parlement européen pour interpeller l’institution sur son comportement.
**Questionnement de la légitimité**
Christine Anderson, membre du groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (ELD), a déposé une question orale à la Commission européenne. Elle dénonce le boycott et questionne la légitimité de la Commission à représenter l’ensemble des États membres.
« Le boycott de la Commission envoie un message clair : il existe une division au sein de l’UE », a déclaré Anderson. « Elle remet en question l’égalité entre les États membres et l’unité de l’Europe. »
**Contexte de tensions**
Les tensions entre l’UE et la Hongrie remontent à plusieurs années. La Commission a critiqué le gouvernement hongrois sur des questions telles que l’État de droit, la liberté des médias et les droits des minorités. La Hongrie, de son côté, a accusé l’UE d’ingérence dans ses affaires intérieures.
**Prochaine étape : débat parlementaire**
La question orale sera débattue en séance plénière au Parlement européen. La Commission européenne devra répondre aux accusations et expliquer les motifs de son boycott. Le débat promet d’être animé, reflétant les divisions au sein de l’UE.
**Perspectives d’avenir**
Le résultat du débat pourrait influencer l’avenir des relations entre la Hongrie et l’UE. La Présidence hongroise doit se dérouler du 1er janvier au 30 juin 2024. Si le boycott persiste, cela pourrait entraver le bon fonctionnement du Conseil et nuire à la coopération européenne.
**Mots-clés :** Commission Européenne, Hongrie, Présidence du Conseil, Boycott, États membres, Union Européenne
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